Les enfants sont les personnes les plus vulnérables dans l’entourage familial, et c’est pour cela que chaque dispute ou conflit entre les parents peut leur générer des problèmes de stress.
Des confrontations qui affectent son comportement et son développement cérébral et cognitif, selon ce que montrent les études réalisées à ce sujet.
Effets des disputes sur l’enfant:
Les disputes peuvent faire vivre à l’enfant beaucoup émotions :
L’incompréhension Le tout-petit peut se demander s’il est la cause du conflit.
La crainte L’enfant peut craindre, par exemple, que ses parents se séparent.
La tristesse L’enfant peut être triste de voir sa famille, qui constitue la base de son sentiment de sécurité, se disputer.
L’inquiétude L’enfant peut en venir à se préoccuper du bien-être de ses parents et éviter d’exprimer ses besoins et ses difficultés pour les soulager. Cela augmente les risques que l’enfant développe de anxiété.
Augmentation du stress
De plus, les conflits parentaux entraînent une augmentation du stress chez l’enfant.
Au moment d’une dispute, le tout-petit ressent que quelque chose ne va pas, même s’il ne comprend pas toujours le sens des mots. De même, il ressent les frustrations ou la colère d’un parent envers l’autre même si elles ne sont pas exprimées par des mots.
En effet, l’enfant entend le ton de voix ferme, sec et fort de ses parents. Il voit qu’ils ne sourient pas, qu’ils ont le visage tendu et qu’ils sont moins réceptifs à ses demandes. Il peut aussi sentir que leurs mouvements sont plus brusques et leurs câlins moins « sentis ». Par contre, comme son cerveau est en plein développement, le tout-petit est incapable de comprendre concrètement ce qui se passe pour ses parents. Cela augmente son niveau d’insécurité et de stress.
Comment éviter les conflits devant votre enfant?
Voici quelques astuces qui vous permettront d’éviter qu’une dispute éclate entre vous et votre partenaire devant votre enfant.
Déterminez les facteurs qui augmentent les risques de dispute avec votre partenaire (ex. : pendant la routine du matin, car le temps est compté, le soir lorsque tout le monde est plus fatigué, etc.). Il sera ensuite plus simple de trouver des astuces pour respecter les besoins de chacun dans ces moments et ainsi diminuer le risque de chicane.
L’enfant devient expert des comportements qu’il a le plus souvent vus, entendus et expérimentés.
Chaque jour, prévoyez de 10 à 15 minutes pour faire un petit bilan de la journée avec votre partenaire et pour vous permettre à tous les deux de vous exprimer, par exemple quand les enfants sont couchés. Sachez toutefois que si le ton monte, votre enfant vous entend même s’il dort. Au cours de ces discussions, favorisez le respect et l’utilisation du « je » et du « nous » au lieu du « tu », qui donne davantage l’impression de recevoir des reproches et des accusations.
Déterminez un code avec votre partenaire (ex. : mettre la main sur l’épaule de l’autre) que vous pourrez tous les deux utiliser pour rappeler à l’autre qu’il serait préférable de discuter de ce sujet plus tard lorsque votre enfant ne sera pas présent.
Si vous sentez que la tension monte dans votre corps (ex. : le rythme cardiaque s’accélère, les mâchoires se serrent, etc.), vous pouvez dire ce que vous ressentez devant votre partenaire et votre enfant, et ce que vous ferez pour vous calmer.
Par exemple : « Ouf, j’ai très envie de me mettre en colère, mais je vais plutôt prendre quelques respirations. ». Vos paroles aident ainsi votre enfant à mettre des mots sur ce qu’il voit, entend et ressent. De plus, vous lui enseignez un moyen sain de gérer ses émotions.
Comment protéger votre enfant lors d’une dispute
Si vous vous disputez avec votre partenaire devant votre tout-petit ou assez près de lui pour qu’il vous entende, voici des façons de réduire les effets négatifs de votre dispute sur votre enfant.
Évitez de crier ou de vous emporter.
Discutez de solutions avec votre partenaire et mettez fin à votre dispute. Favorisez alors des échanges empreints d’écoute, de respect et d’empathie. S’il est impossible de le faire sur le moment, dites à votre tout-petit que vous et votre partenaire allez d’abord vous calmer, pour mieux discuter plus tard.
Ne niez pas que vous vous soyez disputés si votre enfant vous a vus ou entendus. Parlez-en avec lui sans critiquer votre partenaire. Permettez à votre tout-petit d’exprimer ce qu’il a ressenti. Écoutez-le, simplement. Ensuite, rassurez-le en lui disant que, même si votre partenaire et vous étiez fâchés, vous tenez l’un à l’autre. Vous pouvez aussi faire un parallèle avec les conflits que votre enfant vit avec ses amis.
Faites comprendre à votre enfant qu’il n’est pas responsable du conflit et que vous l’aimerez toujours. Vos gestes et vos paroles le rassureront.
Ne vous montrez pas gentil de façon exagérée avec votre partenaire pour compenser la dureté de vos échanges, car votre tout-petit se rendra compte que cela n’est pas naturel.
Veillez à ce que votre enfant ne soit pas forcé de prendre parti pour l’un ou l’autre, sinon il pourrait vivre ce que l’on appelle un conflit de loyauté.
Tentez d’éviter les excuses du type « ma journée se passe mal » ou « je suis en colère, c’est tout ». Rappelez-vous que si vos paroles sont contraires à ce que vous vivez réellement, votre enfant le ressentira. Devant cette contradiction, votre enfant pourrait vivre de l’insécurité.
Si le sujet de la dispute concerne votre enfant, discutez-en en son absence. Il est important pour votre enfant de constater que vous et votre partenaire formez une équipe et que vous vous entendez sur les mêmes principes de base pour son éducation. Il ressent alors un plus grand sentiment de sécurité intérieure.
Les enfants ont besoin de savoir qu’ils peuvent avoir confiance en quelqu’un, qu’ils sont en sécurité et que les personnes qu’ils aiment sont également en sécurité.
Si vos disputes sont violentes psychologiquement ou physiquement, n’attendez pas pour demander de l’aide.
Disputes et conflits familiaux vus par les enfants
Pierre, 5 ans : « Quand papa et maman se disputaient, après j’avais des boutons rouges qui me grattaient sur les bras et les jambes. »
Clarisse, 5 ans : « Dès qu’il y a une dispute à la maison, je m’installe sous une table de ma chambre, ma cabane et j’ai très envie de sucer mon pouce. »
Théo, 6 ans : « Je suis très triste quand papa et maman se chamaillent alors après j’ai envie de me bagarrer à l’école. »
Marie, 6 ans : « J’ai peur. Mes parents vont m’abandonner pour de vrai et je vais rester toute seule. »
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Chaleureusement,
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