Cette difficulté à aimer ou à extérioriser l'amour que l'on a en soi, provient de l'environnement affectif dans lequel nous avons grandi, et où notre cœur d'enfant a souffert (manque d'amour, de considération, de reconnaissance, ...), ou même, souffert d'avoir vu souffrir.
Le manque d'amour est une blessure profonde, il est difficile de transmettre ce que l’on n'a pas reçu et il faut du temps pour « apprivoiser » les gestes qui démontrent tout l’amour que l’on a au fond de soi. D'autant plus difficile à communiquer, lorsque l’on en a été privé, ou pas senti émotionnellement l'amour porté sur soi.
Comment dire « je t'aime » alors que personne ne vous l'a jamais dit et ni appris à vous aimer ? Comment intégrer une « belle image » de soi et bien se construire, lorsque l’on n'a pas été accueilli dans l’amour ?
S'étant senti rejeté, mal aimé, délaissé…, il y a un risque de se rejeter soi, de mal s’aimer, de se nuire à soi même, ce qui ajoute encore plus de souffrance.
Les personnes habitées de ce « mal » intérieur risquent de se heurter à des situations faisant écho à ces blessures.
En effet, ce manque d'amour pour soi cherche à être comblé et peut s'exprimer de différentes manières selon les individus. Par exemple, par un trop-plein d'amour ou de générosité pour autrui, une manière de lui dire « aimez-moi, reconnais-moi !».
Mais il y en a aussi qui, en ayant le « cœur sec », inconsciemment cherchent à se faire rejeter. N'étant pas habituées au contact physique, certaines personnes peuvent éprouver une difficulté à recevoir ou à donner des gestes d'amour, comme l'étreinte ou les caresses. D'autres, peuvent avoir une grande difficulté à ressentir l’amour d'autrui. Ne l’ayant pas ou peu reçu et ressenti enfant, elles ont le senti/ment de ne pas mériter l'amour qui leur est manifesté, se demandant pourquoi elles sont aimées. Cette blessure reflète une image de soi souvent très « négative ».
Il ne faut rien attendre des autres, nous sommes les seuls à pouvoir nous « réparer ».
L’amour pour soi s’apprend et s’apprivoise. Pour pouvoir aimer librement, il est important de s'aimer soi. En s'autorisant l'amour pour soi, c'est faire acte de reconnaissance et d'acceptation de ce que nous sommes. Cette communication de soi à soi, a pour effet de reconnaître la souffrance de notre enfant intérieur, mais aussi de venir en « réparation » pour l'apaiser.
Une fois que l’on s’est « nourri » soi-même d’amour, par la reconnaissance et l’acceptation de soi inconditionnelle, on peut ensuite propager cet amour autour de soi en toute liberté.
Je me choisis... de Nicole CHAREST
Je ne veux plus me nier, nier mes sentiments, mes besoins, mes attentes. Je veux être respectée, écoutée, entendue. J’ai le droit de respirer, de me dire. J’ai le droit de dénoncer, de penser, de crier. J’ai le droit d’exister.
Je veux vivre debout, être en paix avec moi-même. Je veux grandir, changer, m’aimer. Je veux rêver, rire, m’épanouir. J’ai besoin d’air, j’ai besoin de m’écouter. J’ai besoin de décider pour moi, avec moi, en fonction de mes besoins à moi, de ce que je veux faire de ma vie.
J’en ai marre de vivre en fonction des autres pour être aimée. J’en ai marre de faire des courbettes pour acheter la paix ou ne pas être seule. Je choisis de vivre, de vivre ma vie. Je choisis de vivre mes sentiments, mes émotions, mes rêves, mes espoirs. Je veux me vivre jusqu’ au bout, telle que je suis. Je me réserve le droit d’essayer, de me tromper, de recommencer, d’essayer encore et de réussir. Pendant la transition, j’accepte ma souffrance, ma déception. J’accepte mon insécurité, mon désespoir. J’accepte ma colère contre les autres. On ne m’avait rien promis.
J’accepte ma colère contre moi, de m’être si longtemps niée et oubliée. Je suis en sevrage, car je sais qu’avec le temps, ces sentiments vont s’atténuer et disparaître, remplacés par le pardon.
Je sais qu’avec le temps, mon cœur va guérir d’avoir mal aimé. Et peut-être qu’avec le temps, j’oserai à nouveau tenter l’expérience d’aimer et d’être aimée. Extrait de "Petites douceurs pour le cœur" de Nicole Charest
Comment faire pour remédier à cela ?
Il faut se fixer des objectifs progressifs, en prenant position dans des situations que vous auriez évitées auparavant que ce soit dans votre vie personnelle ou professionnelle.
De jour en jour, décidez de prendre des engagements, mais ne réfléchissez pas trop, la réussite est dans l'action. Et s'il est fort probable que la peur vienne à vous paralyser, essayez d'obtenir de l'aide afin de vous améliorer tout de même au fur et à mesure. Il est important de déterminer et de changer les croyances conscientes et inconscientes qui nous nourrissent pour les vaincre.
Il faut effectuer un lâcher-prise et vivre un détachement par rapport à ces croyances, s'en libérer, pour acquérir de nouvelles programmations bénéfiques.
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Chaleureusement,
Daniela PUCCINI
Sophrologue
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